La gentillesse des Ticos (suite)

expatriation au costa rica

La gentillesse des Ticos (suite)

Voyage en bus au Costa Rica

Hier, j’ai fait un trajet en bus. Comme certains d’entre vous doivent le savoir, visiter le Costa Rica en bus n’est pas évident vu le peu de correspondances que l’on a à certains endroits, le manque de visibilité des horaires, la difficulté de trouver les bonnes options, etc.

Si vous partez, par exemple du Guanacaste pour vous rendre à la capitale, il se peut que vous soyez obligé de vous lever très tôt.

Je devais me rendre à Atenas (petite ville à une demi-heure de la capitale) et j’étais à Playa San Miguel, une plage perdue entre Montezuma et Samara, où si vous avez une maison au kilomètre carré, c’est que vous vous trouvez dans un endroit « surpeuplé ». Les grandes étendues de prairie où des vaches broutent sont la règle et cet endroit isolé a gardé un côté mystérieux, un peu magique sauf si vous n’avez pas de voiture !

Ce qui est extraordinaire par contre, c’est que où que vous soyez au Costa Rica, vous avez des bus qui partent et arrivent dans presque tous ces petits villages perdus dans la jungle, mais parfois seulement un ou deux par jour.

Le plus difficile est de savoir comment rejoindre un point à un autre. Lorsque vous vous trouvez dans la péninsule de Nicoya, vous avez deux moyens : soit prendre le ferry à Playa Naranjo ou Paquera, soit prendre la route pour contourner le Golfe.

Dans mon cas, je sais qu’il n’y a pas de bus qui partent d’Atenas pour arriver à Puntarenas (lieu où arrivent et partent les ferrys) et les bus qui partent de Jicaral (grande ville la plus proche de San Francisco de Coyote) ne vont qu’à Puntarenas ou San José.

Donc, je devais donc prendre un bus du village pour Jicaral, de Jicaral à San José (qui passe à côté d’Atenas, mais ne s’arrête pas) et terminer mon voyage en prenant un bus de San José à Atenas (pour revenir dans l’autre sens).

J’ai donc pris le bus à cinq heures du mat à San Francisco de Coyote et chose incroyable, c’est que même si ce bus doit avoir plus de vingt ans, il est équipé pour les chaises roulantes.

En parlant avec le conducteur, je lui demande le meilleur moyen de me rendre à Atenas. Arrivé à Jicaral à six heures quarante, il me dit de le suivre et va donc me présenter comme un ami au conducteur de bus qui fait Jicaral – San José et il lui demande s’il peut s’arrêter à Atenas. Ce dernier dit que s’il n’y a pas trop de circulation, il le fera. Il faut savoir qu’il n’y a aucun arrêt prévu et que c’est interdit, mais le Tico est d’un naturel gentil et il s’arrêtera donc sur la voie d’urgence pour me débarquer à côté du péage d’Atenas. Il a refusé les deux mille colones que je lui tendais !

Moralité : n’hésitez pas à demander des infos aux Ticos car grâce à cette aide précieuse, je suis arrivé bien plus tôt à Atenas.

Pura Vida

www.toutplaquercostarica.com

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